La BRVM, la Bourse commune aux huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, a choisi le London Stock Exchange pour organiser la deuxième édition des «BRVM Investment Days »

La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) organise une rencontre de haut niveau à la Bourse de Londres (London Stock Exchange), le 28 avril 2015. En présence notamment de la Ministre ivoirienne auprès du Premier Ministre, chargée de l’Économie et des Finances, Nialé Kaba, cette conférence va permettre de présenter le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) aux investisseurs internationaux, notamment britanniques. La Bourse de Londres est la première place financière européenne.

« Après le succès des BRVM Investment Days à Paris en octobre 2014, il était naturel que la deuxième édition se déroule dans la capitale britannique. La Bourse de Londres développe une coopération avec la finance africaine et constitue un relais de croissance pour la BRVM », explique Gabriel Fal, Président du Conseil d’administration de la BRVM.

Avec une capitalisation qui a doublé en trois ans (7 458 milliards de F CFA, soit près de 13,8 milliards de dollars au 31 décembre 2014) et une progression constante des transactions, la BRVM devient une destination privilégiée pour de nombreux investisseurs internationaux qui souhaitent diversifier leur portefeuille d’actifs et ainsi contribuer au développement des économies africaines. « Au même titre que Johannesburg, Lagos, Casablanca, Nairobi… notre Bourse régionale incarne cette nouvelle frontière de la finance qui assure sécurité et rendement », se félicite Edoh Kossi Amenounve, Directeur général de la BRVM.

Après une année 2013 record (les deux indices BRVM 10 et BRVM Composite ont progressé de 33,85 % et de 39,28 %), l’année 2014 a consolidé cette croissance (l’indice BRVM 10 a progressé de 8,60 % et l’indice BRVM Composite de 11,23 %). Par ailleurs, avec deux nouvelles introductions (Bank of Africa Sénégal en décembre 2014 et Total Sénégal en février 2015), la BRVM compte à présent 39 sociétés cotées. La dernière introduction remontait à avril 2010 avec Bank of Africa Côte d’Ivoire.

« Et si on ajoute à cela l’entrée dans les deux indices internationaux S&P et MSCI, la BRVM est à présent sur une dynamique qui profite à tous. Les entreprises régionales se financent et les investisseurs valorisent l’épargne de la zone UEMOA. Au final, nous assistons à un développement de l’actionnariat populaire qui constitue la meilleure formule pour une appropriation de nos moteurs de croissance et de nos outils de production », analyse Edoh Kossi Amenounve.

« Pour accélérer ce processus, la BRVM doit nécessairement attirer la finance internationale à la recherche de nouvelles places émergentes ou pionnières. C’est comme cela que nous allons augmenter la profondeur et la liquidité de notre marché. Pour cela, la BRVM s’est mise au niveau des standards internationaux : notre marché est contrôlé et régulé, et en plus il offre des rendements à présent inaccessibles au Nord », explique Gabriel Fal.

Le rôle du secteur bancaire et financier dans l’accélération de la croissance africaine, l’innovation technologique et les télécommunications comme facteur de développement, la montée de la classe moyenne et l’évolution de la grande distribution, la dette souveraine ou privée face aux défis du financement des infrastructures seront les principaux thèmes abordés durant cette deuxième édition des « BRVM Investment Days ». Les dirigeants de plusieurs sociétés cotées à la BRVM (BMCE Bank actionnaire de Bank of Africa, Ecobank, Orange actionnaire de Sonatel, Total Sénégal, Palmci, SAPH ou CFAO actionnaire de CFAO Motors Côte d’Ivoire) participent à cette deuxième édition des « BRVM Investment Days ».

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