Face à la baisse du prix des matières premières, l'Afrique semble perdre de la vitesse. En effet, avec une croissance moyenne de 3% (FMI) ou 3,7 (BAD) en 2016, le continent a perdu de la vitesse en comparaison avec les années passées.

Cependant, même si les indicateurs restent peu enthousiastes, le vice-président de la BAD, Charles Boamah, estime que l'Afrique sera assez résiliente. Elle ne tombera pas dans la situation des années 90, estime-t-il, de pays pauvres et très endettés.

« Nous avons confiance dans les politiques macroéconomiques mises en place dans les différents pays. Malgré la baisse des prix des matières premières dont elles dépendent leurs économies sont aujourd'hui plus diversifiées et développées qu'il y a 20 ans ».