À en croire les statistiques du ministère algérien de la Santé, près de 22 000 citoyens algériens souffrent d’insuffisance rénale. Les demandeurs de rein, quant à eux, souffrent le martyr.

Comme dans le reste du Maghreb, de nombreux algériens cèdent à la mort du fait du manque de donneurs de reins. Cette lourde responsabilité incombe malheureusement à la loi qui impose des restrictions sur le don d’organes et aux tabous socioculturels et religieux

En effet, des lois que tout le corps médical maghrébin s’accorde à qualifier de caduques interdisent strictement les prélèvements sur les défunts sans l’accord de la famille.

«En Algérie, jusque-là, on n’a pas une loi qui est claire par rapport au consentement des donneurs décédés, donc on est toujours avec les parents des décédés, on attend la nouvelle loi qui va sortir, il y aura je pense beaucoup plus de facilités et d’explications », déclare Dr. Ahmed Bougroura, médecin néphrologue au Centre hospitalier universitaire de Batna, à notre confrère Africa News.

Pour encourager les dons d’organes, l’Algérie étudie à présent une modification de la loi. L’objectif étant de donner l’occasion à chacun d’indiquer par écrit s’il refuse ou autorise que ses organes soient prélevés en cas de décès.

Affaire à suivre