Le bateau de l’ONG française SOS Méditerranée, Aquarius, est arrivé dimanche au port de Valence (Est de l’Espagne) après une traversée de huit jours en Méditerranée avec à son bord plus d'une centaine de migrants que l’Italie et Malte ont refusé d’accueillir.

Le navire, qui a accosté vers 11h00 (HL), transporte un total de 106 migrants, dont 51 hommes, 45 femmes et plusieurs mineurs, rapportent les médias espagnols, ajoutant que des personnes souffrant de problèmes de santé se trouvent parmi les passagers de l'Aquarius.

Ces migrants sont en train d’être pris en charge par le dispositif spécial mis en place dans le port de Valence par les autorités espagnoles, formé de quelque 2.320 personnes, dont un millier de volontaires de la Croix-Rouge et 470 traducteurs.

Un premier groupe des migrants du bateau l’Aquarius était arrivé plus tôt dans la journée au port de Valence où il a commencé à débarquer vers 07h20 (HL) pour être pris en charge par le dispositif spécial mis en place par les autorités espagnoles.

Arrivés au bord du bateau Dattilo des gardes côtes italiens, ce premier groupe comprend 274 migrants, dont 182 hommes, 32 femmes et 60 mineurs, rapportent les médias espagnols.

Un troisième navire militaire italien, l'Orione, doit arriver d'ici quelques heures au port de Valence avec à son bord les 250 derniers migrants de l’Aquarius.

La vice-présidente du gouvernement espagnol, Carmen Calvo, a annoncé samedi que l’Espagne a accepté une proposition de la France d’accueillir une partie des migrants du bateau l’Aquarius 

Après l’arrivée des migrants de l’Aquarius au port de Valence et une fois les protocoles d’accueil achevés, la France acceptera d’accueillir sur son sol ceux d’entre eux qui exprimeront le souhait d’aller dans ce pays.

Ballottés en Méditerranée depuis le week end dernier après le refus de l'Italie et de Malte de les accueillir, quelque 629 migrants sont partis mardi dernier vers l'Espagne à bord de trois bateaux dont le navire humanitaire Aquarius.

Ces migrants, secourus au large de la Libye les 9 et 10 juin, sont restés bloqués jusqu'à mardi à une trentaine de milles des côtes maltaises, suite au refus des deux pays de les accueillir, déclenchant ainsi une vague d'indignation ou d'approbation dans toute l'Union européenne.

 

Avec MAP