La Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) a approuvé, mercredi à Tanger, des opérations d'une enveloppe de 232 millions de dollars, proposées pour le financement de plusieurs projets des secteurs public et privé en faveur des pays de l'Afrique subsaharienne.

Dans ce cadre, le président du Conseil d’Administration de la BADEA, Yousef Ben Ibrahim Al-Bassam, a souligné que "le Conseil a adopté de nombreux projets de financement d'un montant global de 232 dollars au profit de 25 pays africains".

Le Conseil d'administration de la BADEA, qui tient du 20 au 22 juin sa 2e réunion pour l'année 2018, traite d'un certain nombre de sujets avec, en premier lieu, le rapport du directeur général sur l’activité de la BADEA durant le deuxième trimestre de 2018 et des rapports sur les performances du système financier, outre l'approbation d'opérations de développement en faveur de certains pays africains.

Il s'agit ainsi des projets du secteur public, ainsi que d’autres du secteur privé et du commerce extérieur, en plus d’opérations d’assistance technique, au bénéfice de quelques pays d’Afrique.

Dans une déclaration à la MAP, M. Al Bassam a précisé que cette réunion a été consacrée à l'examen de plusieurs sujets et des réalisations de la Banque, outre l'adoption de nombreux projets des secteurs public et privé dans des pays non arabes de l'Afrique.

Après avoir rappelé que la BADEA renouvelle sa stratégie tous les cinq ans, le responsable a précisé que le Conseil d'administration se penche actuellement sur l'élaboration de la stratégie du 8e plan pour la période 2019-2023.

La Banque, présente sur 44 pays subsahariens, s'intéresse aux projets de développement et accompagne les priorités des pays bénéficiaires en matière de projets qui sont finançables dans différents domaines, dont les infrastructures, l'enseignement, la santé et l'agriculture.

La BADEA, créée en 1975 par la Ligue des Etats arabes, vise à contribuer au financement du développement économique dans les pays africains et à la fourniture de l’assistance technique nécessaire au développement de l’Afrique. Elle est dotée d'un capital de 4,20 milliards de dollars, qui a été augmenté avant 4 ans suite à la décision des Etats membres.

Il convient de noter que les engagements totaux de la BADEA s'élevaient à 5,4 milliards de dollars à fin 2017, et ce en faveur des pays de l'Afrique subsaharienne.