A travers des textes poignants et les rythmes du reggae, le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly a charmé le public de la scène Bouregreg, samedi soir à Rabat, à l’occasion du dernier concert de la programmation africaine de la 17édition du festival Mawazine-Rythmes du Monde.

Le public n’a pas hésité à danser toute la soirée au rythme du reggae, répétant à l’unisson les morceaux interprétés par le chanteur ivoirien, touchant à l'Afrique et à son développement, lors d’un concert remarquable qui restera sans doute gravé dans la mémoire des festivaliers.

A 50 ans, le chanteur ivoirien débordant d’énergie a emporté le public dans une frénésie sans précédent, dansant dans une symbiose indissociable.

Avec un look semblable à celui du roi du reggae le jamaïcain Bob Marley, l'artiste a délecté le public de la scène de Bouregreg, plus particulièrement les férus du reggae, en enchaînant les chansons de son répertoire musical riche, notamment "Africa united", "Le balayeur" ou encore "African revolution".

La soirée a atteint son apogée avec la célèbre chanson "Plus rien ne m’étonne", les festivaliers chantant en chœur "ils ont partagé le monde, ils ont partagé Africa sans nous consulter, plus rien ne m’étonne".

Le chanteur ivoirien a également interprété son titre "Le prix du paradis", chanson qui a énormément plu au public et à travers laquelle il appelle les jeunes Africains à participer au développement de leur continent.

 

Par Youness KRAIFA (MAP)