Une opération de cartographie des personnes apatrides et à risques d'apatridie en Côte d’Ivoire a été lancée, mercredi à Abidjan, à l’initiative de l’Etat ivoirien et du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Selon le directeur général de l’Institut ivoirien de statistiques (INS), N’Guessan Doffoun , c’est pour "la première fois que la Côte d'ivoire va réaliser une telle étude qui permettra de disposer d’informations exhaustives et actuelles à l’échelle nationale", sur la question.

"La Côte d’Ivoire est confrontée à la question de l’apatridie pour plusieurs raisons", a-t-il poursuivi, citant entre autres "son statut de pays de terre d’immigration et le dysfonctionnement de l’Etat civil".

"Le manque de données exhaustives et fiables ne permet pas de mieux appréhender le phénomène et d’appliquer les remèdes adéquats", a regretté le responsbale ivoirien, d’où cette étude à réaliser avec le soutien du HCR.

"L’on ne peut convenir d’une solution, d’un plan de réponse que lorsqu’on dispose de données fiables", a pour sa part indiqué le Représentant résident du HCR, Mohamed Askia Touré.

Poursuivant,  Touré qui s’est réjoui de la mise en œuvre de cette opération d’envergure nationale a annoncé que les "résultats seront disponibles en fin d’année 2018".

Selon le HCR, plus de 10 millions de personnes dont 693.000 en Côte d’Ivoire sont reconnues comme n’appartenant à aucun état.

 

Avec MAP