Finserve, la fintech lancée récemment par le groupe bancaire kényan Equity Group en tant qu'entité indépendante, ambitionne de conquérir le marché africain du e-commerce et du transfert d’argent avec pour principaux cibles les hommes d’affaires et les entreprises opérant en Afrique centrale et de l’Est, a annoncé son directeur général, Jack Ngare, cité lundi par le journal économique kényan Business Today.

La fintech kényane a ainsi annoncé le lancement prochain d'une nouvelle plateforme de paiement à venir qui sera destinée aux hommes d'affaires et entreprises opérant dans les secteurs de l'e-commerce et du transfert d'argent en Afrique.

Filiale à 100% du groupe bancaire kényan Equity Group, officiellement lancée lundi dernier en tant qu'entité indépendante, Finserve fournit des solutions à Equity Group et d'autres organisations. Finserve se trace donc une ambition africaine avec pour stratégie de nouer des partenariats ou fusionner avec les plateformes de paiement déjà existantes en Afrique pour fournir son service. Ainsi, la fintech kényane a déjà intégré sur sa plateforme plusieurs fournisseurs de paiement dont les américains Visa et Mastercard, ainsi que les chinois Alipay, Alibaba et WeChat de Tencent.

Selon la firme, la nouvelle plateforme de Finserve servirait aux hommes d'affaires pour financer en toute sécurité et rapidité leurs opérations dans de nouveaux marchés sans forcément avoir à transiter par des établissements bancaires ou financiers des marchés visés.

Dans son agenda de développement, Finserve place l'Afrique centrale et de l'Est en tête de ses objectifs. Ainsi, les hommes d'affaires et entreprises actifs dans ces deux zones seront ses cibles principales. Les premiers pays qui accueilleront la plateforme sont le Kenya, l'Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda, la RDC et le Soudan du Sud.

Très prochainement Finserve mettra le cap sur l'Ethiopie qui présente un fort potentiel dans le transfert d'argent, surtout depuis que le gouvernement en appelle à la diaspora pour booster le marché national des devises. En outre, l'Afrique du Sud et le Nigeria représentent deux importants marchés auxquels la fintech kényane entend incessamment s'intéresser.