Le "Sommet de la paix Nelson Mandela" a ouvert ses travaux, lundi au siège des Nations-Unies à New York, pour marquer le centenaire de la naissance du premier président élu démocratiquement par l'Afrique du Sud.

Lors de ce Sommet, les 193 Etats membres de l'ONU devront adopter une déclaration politique qui a été rédigée tout au long de l’année. Le texte déclare la période 2019-2028 Décennie de paix Nelson Mandela et appelle tous les dirigeants mondiaux à "rendre l’impossible possible" et à "redoubler d’efforts pour poursuivre la paix et la sécurité internationales, le développement et les droits de l’homme".

Cet événement intervient à la veille de l’ouverture mardi du Débat général de la 73e session de l’Assemblée générale de l’ONU, marqué par la participation des chefs d’Etat, de gouvernement, et de délégation des 193 Etats membres.

Plus tôt dans la journée, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dévoilé au siège de cette organisation à New York, une statue de Nelson Mandela pour marquer le centenaire de la naissance de ce "grand leader de l’humanité".

"Je suis heureux d’être avec vous aujourd’hui pour dévoiler cette statue de l’un des grands leaders de l’humanité. Nelson Mandela incarnait les plus hautes valeurs des Nations Unies - paix, pardon, compassion et dignité humaine", a dit Guterres à cette occasion.

Mandela "était un champion pour tous - dans ses paroles et dans ses actions. Il était prêt à se battre et à mourir pour les idéaux qu'il tenait si cher", a souligné le chef de l’ONU.

Pour Guterres, la lutte contre l'apartheid marque un tournant dans les droits de l'homme et la liberté. Le mérite "revient au peuple sud-africain, mais l’ONU a joué son rôle, un rôle dont nous devrions être fiers".

"Il est donc plus qu’approprié que notre siège soit honoré par cette statue", a conclu le Secrétaire général des Nations-Unies.

 

Avec MAP