La ministre des Affaires Étrangères du Rwanda est en pôle position pour devenir la nouvelle Secrétaire Générale de la Francophonie dont le 17e sommet s'ouvre ce jeudi 12 octobre en Arménie.

Le Sommet d'Everan sera le théâtre de l'élection du futur patron de la Francophonie. Les chefs d’État, de gouvernement et les délégations présentes devront statuer sur le poste qu'occupait la canadienne Michaëlle Jean.

D'ailleurs, la SG sortante compte briquer un nouveau mandat mais ce sera sans le soutien de son pays d'origine. Elle a été lâchée par le Canada et le Québec qui ont annoncé ce mardi 09 octobre qu'ils ne soutiendront pas la réélection de Michaëlle Jean.

Ce renversement de situation creuse un écart considérable entre les 2 femmes (Jean et Mushikiwabo) qui sont en course vers le poste de premier fonctionnaire de la Francophonie.

En effet, la rwandaise Louise Mushikiwabo est la candidate de l'Afrique. Elle a également obtenu un soutien de taille, celle de la France. Lors de la visite officielle du Président Kagamé à Paris, en mai dernier, le chef d’État français avait annoncé son soutien à la candidature rwandaise. La cheffe de la diplomatie rwandaise a également effectué plusieurs visites auprès des chefs d'Etat francophones sur le continent pour recueillir leur soutien à sa candidature.

Le Rwanda qui avait intégré depuis bien longtemps l'anglais comme langue officielle au détriment du français, veut signer un retour triomphant à la Francophonie. Pour répondre aux détracteurs qui jugent cette attitude d'anormale, le pays des mille collines se défend d'être un pays bilingue, enraciné dans la Francophonie.

L’organisation des pays francophones, dont la majorité des membres sont du continent africain, devra ainsi choisir celle qui devra mener à bien les missions et atteindre les objectifs fixés par les pays membres.