Cinq décès ont été enregistrés dans des incidents survenus suite aux élections municipales et régionales couplées du 13 octobre dernier en Côte d'Ivoire, apprend-on de source officielle.

"Nous avons malheureusement connu cinq décès à la suite de ces élections. Ceci est à déplorer et nous présentons toutes nos condoléances aux familles qui ont été affectées aussi bien par des décès que par des blessés", selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré.

Il a souligné que "ceci est fortement déplorable" pour un scrutin qui n’est qu'un exercice d’expression de son point de vue. Lors de ces élections municipales et régionales, se sont affrontées deux principales formations politiques, à savoir le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, la coalition au pouvoir) et le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir).

Le scrutin s’est généralement déroulé dans le calme, avec des incidences par endroits : le District d’Abidjan qu'à l’intérieur du pays, notamment à Koumassi, Bingerville, Port-Bouët, Béoumi, Daloa, Yamoussoukro, Lakota, Dikodougou, Séguéla, Grand-Bassam, Méagui, Bondoukou, Kassére, Divo et Guiglo.

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir, est arrivé en tête des élections municipales et régionales avec 92 communes sur 201 et 18 régions sur 31, suivi des candidats indépendants avec 56 communes et 3 régions, du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex-allié sous la bannière du RHDP) avec 50 communes et 6 régions et du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo qui a gagné 2 communes et une région.

 

Avec MAP