Le premier vol direct inaugural entre le Kenya et les Etats-Unis sera opéré, dimanche 28 octobre comme prévu, par un avion de la compagnie Kenya Airways, a assuré le Secrétaire du Cabinet chargé des transports, de l'infrastructure, du logement et du développement urbain, James Macharia, en réaction aux menaces de l'Union des travailleurs de l'aviation du Kenya de boycotter les services du Boeing 787 Dreamliner qui devait partir dimanche pour New York.

Le personnel au sol et l'équipage de cabine affecté au vol font partie des membres du personnel appelés à faire grève. "Alors que certains d'entre eux voudront peut-être soulever le problème de la grève, je peux vous assurer que l'engagement est positif et que nous sommes certains que l'avion décollera", a déclaré Macharia à l'issue d'une réunion avec les dirigeants du syndicat.

Lundi, le personnel de l'aviation a déclaré qu’il allait observer une grève pour revendiquer une rémunération spéciale pour les vol long-courrier. Mardi, le président de Kenya Airways, Sebastian Mikosz, a déclaré que le boycott constituait une menace pour sa nouvelle offre visant à générer et à augmenter ses revenus. Il a demandé aux employés de renoncer à la grève et de négocier avec le syndicat après le lancement du vol.

Le premier vol direct inaugural entre le Kenya et les États-Unis est prévu pour le 28 octobre, une annonce qui vient mettre la puce à l'oreille des voyagistes américains qui, selon le New York Times, ont fait du Kenya une destination de choix, rivalisant avec le Mexique, l'Italie et l'Europe en général.

Le président kényan Uhuru Kenyatta devra lancer ce vol inaugural sans escale entre l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi et l’aéroport international John F Kennedy de New York. Des agents de voyage avancent que les réservations pour le Kenya au mois de décembre avaient augmenté de 28% environ par rapport à l'année dernière.

L'administration de l’aviation civile aux États-Unis (FAA) avait annoncé, il y a des mois, que le Kenya respectait désormais les normes de sécurité internationales et qu’elle y autorisait donc des vols directs vers les Etats-Unis.

Cette décision était attendue depuis une décennie par des compagnies américaines comme Delta Air Lines ou encore Kenya Airways.

Le lancement de vols directs entre les deux pays faisait partie d’un ensemble de mesures annoncées lors de la visite du président Barack Obama au Kenya en juillet 2015.

 

Avec MAP