Quelque 104 Kényans ont été refoulés des États-Unis entre octobre 2016 et décembre 2017 pour divers délits ayant trait notamment à la falsification de documents, violence domestique, fraude et conduite sous l'influence de l'alcool, rapporte vendredi le journal The Star, citant des statistiques officielles du département US de l'immigration.

Quelque 94 personnes ont été refoulés au cours de l'exercice financier 2016-2017, qui commence en octobre, et huit autres au début de 2017-2018 - le nombre le plus élevé ayant été enregistré en mai, lorsque 15 Kényans ont été expatriés, souligne le journal.

En général, ce sont 2.160 Kényans qui ont été expulsés des États-Unis depuis 2003. Le pays d'Amérique du Nord a expulsé 44.435 personnes au cours de la même période, ce qui signifie qu'environ 5% des expulsés au cours des 14 dernières années étaient des Kényans.

Le journal rapporte, par ailleurs, que les chiffres du département US de l'immigration placent le Kenya au neuvième rang des pays africains dont les citoyens sont détenus aux États-Unis pour avoir enfreint les règles de douane et d'immigration.

Le Cameroun vient en tête avec 294 détenus, suivi de l'Érythrée (257), le Nigeria (250), la Somalie (205), le Libéria (135), la Guinée (113), le Ghana (103), la RDC (101), la Gambie (83) et l'Éthiopie (69).