Les ministres africains chargés du Transport réunis lors d’une session ministérielle sous le thème "Management stratégique et institutionnel de la sécurité routière en Afrique : Quel bilan ?" dans le cadre du 1er Forum africain sur la Sécurité routière, ont appelé mardi, à Marrakech, à l’augmentation des budgets alloués à la sécurité routière.

Ces ministres, qui présentaient les stratégies nationales de leurs pays au niveau de la sécurité routière, ont noté que la plupart des pays africains manquent de ressources financières suffisantes pour la mise en œuvre de leurs stratégies nationales de sécurité routière.

Mais les ressources financières ne constituent pas le seul obstacle devant la mise en œuvre de leurs stratégies nationales. Il s’agit aussi d’un problème de gouvernance au niveau de cette question vitale pour le développement socio-économique du continent, ont-ils été unanimes à souligner, ajoutant que la sécurité routière est aussi tributaire d’une grande coordination entre les différents intervenants concernés.

Par ailleurs, les ministres ont noté une forte volonté des Etats du continent pour changer la situation actuelle et la réduction du nombre d’accidents et l’accroissement de la sécurité routière ainsi qu’une prise de conscience générale que les accidents de la route représentent un vrai obstacle pour le développement socio-économique des pays africains.

Ils ont également fait remarquer que les Etats africains font face à des défis identiques dans le domaine de la sécurité routière (état vétuste des véhicules, routes délabrées et étroites, problèmes de prise en charge de la sécurité routière, problèmes de la fluidité de la circulation), d’où la nécessité de favoriser la coopération entre les pays africains pour réduire les fatalités sur les routes du continent.

Les ministres ont plaidé aussi pour la réforme des lois mais surtout veiller à les appliquer et au renforcement des infrastructures routières.

Il s’agit aussi "de mesurer et d’étudier ce fléau, ses causes et ses conséquences pour comprendre et de comprendre pour agir".

 

Avec MAP