Le Kenya va bénéficier d'un prêt de 63 millions d’euros de la Banque africaine de développement (BAD) et du Fonds africain de développement (FAD) pour financer la phase II du Projet d'amélioration de l’assainissement de la capitale Nairobi.

Le conseil d’administration de la BAD vient de donner son aval pour le déblocage de ce prêt qui devrait bénéficier à 500.000 personnes. Sur ce montant, la BAD accordera un prêt de 59,407 millions d’euros alors que le Fonds africain de développement (FAD) apportera 3, 507 millions d’euros.

La phase II du Programme d’amélioration de l’assainissement à Nairobi est un projet qui inclut la réhabilitation et la restauration du bassin de la rivière Nairobi, qui traverse la capitale du Kenya, explique un communiqué de la banque africaine relayé par les journaux kényans.

Actuellement, cette rivière est fortement polluée par les eaux usées et les déchets. Pourtant, en s’écoulant vers l’est, elle rejoint la rivière Athi qui se jette directement dans l’océan indien.

L’objectif du gouvernement kényan est ainsi d’agir en amont, à partir de Dandora, une banlieue de la ville de Nairobi, connue pour sa grande décharge de déchets. Et c’est donc sur place qu’une usine de traitement des eaux usées sera construite.

Cette station d’épuration sera reliée à au moins 220 km de réseau d’égouts qui collecteront les eaux usées de Dandora. Le gouvernement va également construire, à cet endroit, une usine de traitement des boues de vidange.

Pour accompagner cette infrastructure d’assainissement, les autorités kényanes veulent aussi construire et réhabiliter 100 installations sanitaires dans les quartiers défavorisés de Nairobi. Selon la BAD, l’ensemble de ces infrastructures vont pouvoir bénéficier à 500 000 personnes.

La phase II du Projet d’amélioration de l’assainissement à Nairobi nécessite en tout un investissement de près de 71 millions d’euros dont la majeure partie est financée par la BAD et le FAD. Cependant, l’État du Kenya investira également à hauteur de 7,93 millions d’euros.

La phase I avait, quant à elle, reçu du financement de l’Agence française de développement (AFD), d’une valeur de 20 millions d’euros.

Sur le terrain, les travaux vont être menés par Athi Water Services Board (AWSB) et la Nairobi City Water and Sewerage Company (NCWSC). Le chantier durera deux ans.

 

Avec MAP