Les autorités ivoiriennes ont réagi jeudi suite au meurtre de Falikou Coulibaly dimanche dernier en Tunisie.

« Le président de la République et le Gouvernement ivoirien condamnent le meurtre crapuleux » de Falikou Coulibaly et « tiennent à présenter leurs condoléances les plus attristées » à la famille et au proches du disparu, lit-on dans un communiqué publié jeudi par le ministère ivoirien de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur. Le département du ministre Ally Coulibaly réagit ainsi au décès dimanche dernier du président de la communauté ivoirienne vivant en Tunisie, Falikou Coulibaly, victime d’une agression à Tunis.

Le président Alassane Dramane Ouattara et le gouvernement « comprennent l’exaspération des Ivoiriens face à cette autre agression, mais lancent un appel au calme », continue le communiqué, assurant que les autorités tunisiennes sont « disposés à faire toute la lumière sur l’assassinant de Coulibaly. Cet engagement a été confirmé mercredi par l’ambassadeur tunisien en Côte d’Ivoire, Mohamed Nawf El Labidi, lors d’un entretien avec le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères.

Rappelant que le gouvernement ivoirien a pris des dispositions pour le rapatriement de la dépouille mortelle de Falikou Coulibaly arrivé mercredi à Abidjan, ainsi que pour les obsèques, le ministère assure que le gouvernement ivoirien « suit de très près l’évolution de la situation ».

Falikou Coulibaly, président de l'Association des Ivoiriens en Tunisie (AIT), a été tué dimanche dernier lors d'un braquage dans un quartier de la banlieue nord de Tunis. Le lendemain du drame, des dizaines de jeunes Ivoiriens et d'autres nationalités ont manifesté devant l’hôpital Mongi Slim de Tunis, où avait été transféré le corps de Coulibaly, avant de se rendre à l'ambassade de la Côte d'Ivoire.

Le ministère tunisien de l'Intérieur a annoncé l’arrestation de six individus âgés de 15 à 23 ans pour leur implication dans le meurtre du jeune Ivoirien.