Les enseignants des universités publiques au Niger ont entamé lundi une grève de 3 jours pour réclamer une amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Il n'y avait pas cours lundi dans les universités publiques du Niger. La raison: le Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (SNECS) a décrété une grève qui se poursuivra jusqu'à mercredi dans les huit universités que compte le pays.

Les grévistes demandent au gouvernement de payer le salaire de janvier 2019 des enseignants de l'université de Niamey, de garantir la prise en charge pour les assurances-maladie, et de leur verser des frais d'encadrement, de perfectionnement et de soutenance.

Ces exigences sont similaires à celle d'une précédente grève, qui a eu lieu du 3 septembre au 1er octobre 2018. Cette dernière manifestation avait été suspendue suite à une médiation de la Commission nationale des droits Humains (CNDH), qui avait abouti à un projet de protocole d'accord. Mais cet accord "n'a toujours pas été signé" par les deux parties, a confié à l'AFP Nabala Adaré, secrétaire général du SNECS.