La Banque mondiale vient d'approuver un financement total de 143 millions USD sous forme de crédits et de subventions de l'Association internationale de développement (IDA) pour aider le Burkina Faso, Djibouti, le Ghana, la Guinée et le Sénégal à renforcer la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche appliquée dans les domaines des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM).

Selon un communiqué de la BM, l’Afrique produit peu de diplômés en STIM par rapport à d’autres filières, soulignant que le continent a besoin de développer davantage les compétences pointues dans ces domaines pour accroître sa productivité et favoriser sa transformation économique.

Le premier projet des Centres d’excellence africains pour un impact sur le développement (CEA-Impact) vise à "améliorer la qualité et la quantité de l’enseignement postuniversitaire dans des universités sélectionnées ainsi que son impact sur le développement des pays bénéficiaires, à travers une spécialisation régionale et une collaboration dans les domaines des STIM".

Le communiqué ajoute qu'avec ce nouveau projet, la Banque mondiale porte à 456 millions de dollars le montant total de ses financements en faveur des Centres d’excellence africains (CEA), précisant que cela comprend aussi les phases précédentes - CEA1 (165 millions de dollars) et CEA2 (148 millions de dollars) - actuellement en cours d’exécution.

Dans le cadre de ces trois projets, 58 CEA sont opérationnels dans 45 universités dans 19 pays, selon le document, ajoutant que 24 000 étudiants y sont inscrits, dont 10 500 en maîtrise et 2 400 en doctorat.

Il signale par ailleurs que 34 programmes de ces centres sont certifiés conformes aux normes internationales de qualité, démontrant ainsi que l’enseignement supérieur africain répond aux standards internationaux.