En Algérie, le groupe chinois China State Construction Engineering Corp (CSCEC) est un opérateur heureux. Il a pu s’adjuger des très gros marchés valant des dizaines de milliards de dollars. La grande mosquée d’Alger, c’est lui, comme le Centre international de conférences, l'aéroport Houari-Boumédiène, le siège du ministère des affaires étrangères, entre autres.

Secret de ce « succès »? son alliance avec RedMed de la famille Fechkeur, opérateur plus que privilégié du marché des services para-pétroliers. Les deux groupes ont créé une joint-ventre, Alsin Met, spécialisée dans la construction d'ouvrages de transport, de transformation et de distribution des hydrocarbures. Le fondateur de RedMed, Mohamed Fechkeur, a participé la création de la Sonatrach en 1960 et était le premier président de l'institut algérien du pétrole (IAP) de Hassi Messaoud. La société a recruté les grosses pointures de la société pétrolière nationale Sonatrach, tous très proches du patron Abdelmoumen Ould Kaddour.  Jusque là tout va bien pour le groupe algérien et ses partenaires. L’inconnue vient de la révolte des Algériens qui ont renvoyé le président Abdelalziz Bouteflika et qui réclament le départ de tous ceux qui ont participé à la dilapidation des ressources pétrolière du pays.