Les familles étrangères vivant en Espagne doivent signer un document officiel par lequel elles s'engagent  à ne pas pratiquer  la circoncision sur leurs filles, une fois rentrées à leur pays d’origine. Les médecins sont chargés de cette formalité pour les familles originaires de l’Afrique subsaharienne principalement. Ils devront détecter, traiter et prévenir les cas de mutilations génitales.

Dans le cas du refus par des parents de signer l’engagement, les filles concernées seront placées sous la protection des services sociaux et les procureurs étudieront les actions à entreprendre. La mesure pourra être adoptée demain lors de la réunion du Conseil inter-régional de la santé entre le ministère de tutelle et les communautés autonomes. Environ 17.000 filles en deça de 14 ans, vivant en Espagne, risquent de se faire mutilier chaque année. L’opération se déroule une fois rentrées au pays pour une visite familiale.