Le gouvernement espagnol veut durcir la législation espagnole actuelle contre le terrorisme, en particulier dans le connexe du djihadisme.

Parmi les amendements déposés par le PP visant la réforme du Code pénal, figure l’établissement de règles relatives aux sanctions allant de un à huit ans de prison pour les visites des pages Internet qui encouragent à l’adhésion aux organisations terroristes

L'opposition estime que l'idée est «scandaleuse» et qu’il s’agit d’une autre tentative de «criminaliser» la citoyenneté. Le PSOE et la Gauche plurielle considèrent également qu’il s’agit d’une démarche “manifestement inconstitutionnelle”.

Le PP souhaite également que la formation passive et l'auto-radicalisation ainsi que les voyages vers les zones de conflics pour rejoindre les organisations terroristes seraient aussi considérés comme un crime dans les lois espagnoles.

Ces changements controversés sont inclus dans une douzaine d’amendements en matière de terrorisme que le PP a présentés au Congrès où la réforme est menée d'une manière "express" .