Le Nigeria a commémoré mardi l'enlèvement des lycéennes de Chibok il y a un an par les islamistes de Boko Haram mais le président élu Muhammadu Buhari a averti qu'il ne pouvait pas promettre leur libération.

Veillées à la bougie, prières et rassemblements étaient organisés pour l'anniversaire du rapt, le 14 avril 2014, de 276 lycéennes dont 219 sont toujours portées disparues.

Une marche a eu lieu dans la capitale Abuja où 219 filles et adolescentes vêtues de rouge ont été placées en tête de cortège, tenant chacune un panneau au nom d'une des disparues.

M. Buhari, qui doit prendre ses fonctions fin mai, n'a pas voulu donner de faux espoirs. "Nous ne savons pas si les filles de Chibok peuvent être secourues. Leur localisation reste inconnue. J'aimerais beaucoup pouvoir le faire, mais je ne peux pas promettre de les retrouver", a-t-il déclaré.

Son attitude contraste avec celle du président sortant Goodluck Jonathan - battu à la présidentielle du 28 mars - qui n'avait pas semblé considérer comme une priorité de retrouver les jeunes filles jusqu'à ce la pression internationale le force à réagir.