Le gouvernement burundais a entamé sous la pression internationale des discussions informelles avec les opposants à un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza pour trouver une issue à la crise politique, alors que Bujumbura était le théâtre mercredi de nouveaux heurts. Le principal opposant burundais, le chef historique de l'ex-rébellion hutu des FNL Agathon Rwasa, a appelé à un report des élections dans le pays, estimant la "crédibilité du processus" déjà "mise en doute". Le Burundi tient le 26 mai des élections législatives et communales, et le 26 juin une présidentielle.Par ailleurs, une délégation de quatre ministres des Affaires étrangères de la région est dans la capitale burundaise pour étudier "une sortie de crise". La "paix et la sécurité règnent" dans le pays, a assuré mercredi le ministère burundais des Affaires étrangères, en réponse au Rwanda, qui a appelé Bujumbura a assurer la protection des civils dans la crise politique que traverse le pays.