La perte de vitesse de l'industrie pétrolière n'a pas épargné les caisses de l’État algérien.

En effet, c'est une perte conséquente de 58 milliards de dollars qu'enregistrent les réserves de change du pays depuis 2014, passant de 196 milliards $ à 136,9 milliards en 2016. C'est le Premier ministre de l'Algérie Abdelmalek Sellal qui a fait la révélation.

Hormis les conséquences du prix du Brent de pétrole sur le marché mondial (-50 $), les caisses de l'Algérie sont frappées par la dévaluation de la monnaie nationale. Le Dinar algérien a ainsi occasionné un trend haussier du coût de la vie et une inflation sur les produits importés.

A fin mars 2016, l’Algérie a connu un niveau record de son déficit commercial, soit 5,6 milliards de dollars, contre un déficit de 3,4 milliards de dollars durant la même période de l’année passée.