L'agence de notation financière S&P Global Ratings vient d'annoncer le maintien de ses notes « BBB-/A-3 » attribuées à la dette à long et court termes, en devises et en monnaie locale du Maroc.

La dernière évaluation de S&P a été motivée par moult raisons, dont le rebond net de la production agricole, un des piliers de la croissance du Maroc. Ajoutons à cela les efforts du gouvernement visant à assainir les finances publiques, le passage rudement élaboré vers un régime de change flexible, et surtout les belles perspectives économiques, notamment le recul des pressions extérieures pour les deux prochaines années.

Cette agence envisage une amélioration du profil marocain « si la transition attendue vers un régime de taux de change plus flexible et un ciblage de l’inflation stimulent significativement la compétitivité extérieure du Maroc et sa capacité à résister à des chocs macroéconomiques extérieurs».

Vive la diversification !

Dans le contexte où le Maroc ne satisferait pas à certains fondamentaux tels que la maîtrise de l’endettement public et l’atteinte des objectifs de croissance fixée à 4,5 % en 2017, l'agence de notation financière S&P Global Ratings pourrait abaisser les notes souveraines du pays.

Toutefois, l'agence américaine mise sur la diversification croissante de l'économie marocaine, portée par le développement des secteurs de l'automobile, de l'électronique, de l'aéronautique et des énergies renouvelables. La stabilité sociopolitique, elle, représente un autre atout de poids pour le Royaume.

 

Houda Belabd