Le gouvernement burundais fait appel à la contribution des populations pour financer les prochaines élections présidentielles de 2020. Selon le ministre de l’intérieur, il s’agit d’une mobilisation domestique et non une taxe, qui sera imputée aux fonctionnaires de l’Etat et du secteur privé, aux ménages et aux étudiants. Le recours à ce financement intervient après la baisse du financement extérieur en raison de la crise politique que traverse le pays depuis avril 2015.