Pour Eric Bougouma, ministre burkinabé des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, le Maroc est un «pays merveilleux où il est agréable de vivre, voire de s'installer».

Les établissements d’enseignement supérieur du Maroc accueillent depuis des décennies de nombreux étudiants venant des quatre coins du continent. Et à la fin de leur cursus, la plupart d’entre eux retournent mettre leurs compétences au service de leurs pays d’origine, occupant des fonctions très importantes. C’est le cas d’Eric Bougouma, ministre burkinabé des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports.

«Je suis très fier d’avoir eu la chance de poursuivre mes études supérieures dans le royaume du Maroc de 1993 jusqu’à l’année 2000», a déclaré samedi le ministre dans une allocution lors de la cérémonie d’ouverture du Salon des études marocaines de Ouagadougou. L’événement a été organisé par l’Association des étudiants burkinabés au Maroc (AEBM) avec le soutien de l’ambassade du Maroc à Ouagadougou.

«Les écoles supérieures et les universités marocaines sont parmi les meilleures» en Afrique, voire dans le monde, selon Bougouma, qui a qualifié le royaume de «pays merveilleux où il est agréable de vivre, voire de s’installer». L’homme d’Etat a également appelé ses jeunes compatriotes désireux de poursuivre leurs études supérieures au Maroc à être assidus, responsables et sérieux.

305 étudiants burkinabés sont inscrits à travers l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) au titre de l’année universitaire 2017-2018, dont 86% boursiers dans les établissements publics.