L’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan ont trouvé mercredi un accord sur le méga barrage de la Renaissance, construit sur le Nil.

Après plusieurs mois de blocage, les trois parties ont enfin trouvé un accord sur la future plus grande centrale hydroélectrique du continent, dont la construction a débuté il y a sept ans sur le Nil Bleu, à la frontière entre l’Ethiopie et le Soudan. Le principal problème venait du rapport préliminaire d'impact des sociétés françaises BRL et Artelia, que Khartoum et Addis Abeba voulaient amender, tandis que Le Caire refusait.

Mais mercredi, après plus de 10 heures de négociations, l’Egypte a proposé que chacun des Etats puisse faire des remarques et poser des questions, auxquelles les entreprises devront répondre mi-juin, rapporte RFI. Un comité technique composé de cinq experts de chaque pays sera également mis sur pied afin d'examiner différents scenarii de remplissage du barrage.

Autre point d’accord, les trois pays vont réfléchir aux moyens, notamment économiques, de renforcer l’intégration sous-régionale, en planchant chacun sur des secteurs d'activités déterminants. A cet égard, un mécanisme de financement doit voir le jour en juillet à l’issue du prochain sommet entre les chefs d'État, au Caire. Ces rencontres devraient ensuite être organisées tous les six mois.