Le groupe de la Banque mondiale (BM) déclare avoir approuvé un appui direct de 30 millions de dollars (plus de 16 milliards de francs CFA), au profit de 927 ménages victimes de l’érosion côtière à Saint-Louis.
La BM a approuvé jeudi à Washington "un appui direct de 30 millions de dollars pour 927 ménages, presque 10,000 personnes dans la ville de Saint-Louis qui ont déjà été déplacées par l’érosion côtière", annonce l’institution financière internationale dans un communiqué.Selon la même source, cela fait suite à un appel à l’aide internationale lancé par le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, lors du "Sommet sur la Planète" de décembre 2017, à Paris."La récupération de cas d’urgence de Saint-Louis et le Projet de résistance montrent l’engagement du Sénégal à traiter les effets de changement climatique. C’est le premier projet faisant déménager des populations affectées par la montée de l’eau de mer", relève Louise Cord, le directeur pays de la Banque mondiale pour le Sénégal, cité dans le communiqué.Au cours de sa première phase, ce projet destiné à réduire la vulnérabilité aux risques côtiers des populations établies le long de la Langue de Barbarie et de renforcer la planification de la résilience urbaine et côtière de la ville de Saint-Louis bénéficiera directement aux 500 ménages (5 000 personnes) déjà déplacés du fait de l’érosion côtière, renseigne le communiqué.La deuxième phase du projet bénéficiera directement aux 427 ménages restants (4.158 personnes), relève le texte qui ajoute que "la moitié des bénéficiaires du projet sont des femmes".De même source, il est précisé que "(…) les études et la conception techniques en vue d’une solution de protection à long terme du littoral de la Langue de Barbarie, prévues par la composante 3, bénéficieront à environ 55 000 personnes établies dans cette zone côtière"."Parallèlement, le Plan de résilience urbaine jettera les bases d’investissements futurs pour réduire la vulnérabilité des 213 000 habitants de la ville de Saint-Louis aux plus grands risques de cette zone côtière", indique la Banque mondiale.