La Commission électorale zimbabwéenne a validé 23 candidatures pour l’élection présidentielle du 30 juillet, la première de l’ère post-Mugabe.

Un record. 23 candidats brigueront la magistrature suprême zimbabwéenne le mois prochain. Parmi eux, on retrouve notamment l’actuel président Emmerson Mnangagwa, chef de la Zanu-PF, qui aura face à lui Nelson Chamisa, président du principal parti d’opposition, le Mouvement pour le changement démocratique.

Cette élection est historique, en ce qu’elle est la première organisée dans le pays sans l’ex-président Robert Mugabe. Mais si près de 5,7 millions de Zimbabwéens se sont inscrits sur les listes électorales publiées vendredi dernier, les membres de la diaspora ne pourront pas voter.

Un autre point encourageant de cette élection est la présence des observateurs internationaux. Pour la première fois en 10 ans, l’élection sera surveillée par des observateurs de l’Union européenne invités par Mnangagwa. Le message du chef de l’Etat se veut clair: le Zimbabwe est en train de changer.