Le Premier ministre tchèque, Andrej Babis, a fait savoir qu'il ne considérait pas correct que des pays de l'UE acceptent chacun une partie des 450 migrants ayant débarqué en Italie après avoir été secourus samedi en Méditerranée.

"Nous ne faisons de la sorte que motiver les mafias de passeurs, afin qu'ils envoient davantage de migrants illégaux en Europe", a-t-il déclaré lundi en conférence de presse après sa rencontre avec José Ángel Gurría, secrétaire général de l'OCDE.

Le Premier ministre tchèque reste ferme sur sa position anti-migrants, partagée avec d'autres dirigeants de la région notamment en Hongrie, Pologne et Slovaquie.

Le gouvernement italien a autorisé 450 migrants à débarquer en Sicile après que cinq pays ont promis d'en accepter 50 personnes chacun. La France, l'Allemagne, Malte, le Portugal et l'Espagne ont annoncé qu'ils prendraient leur part dans l'accueil de ces personnes.

En revanche, le premier ministre tchèque a déclaré le week-end dernier que son pays n'accepterait aucun réfugié de ce groupe de 450 migrants clandestins.

La République tchèque, pays de 10,6 millions d'habitants, n'a accueilli que quelques réfugiés depuis la crise de 2015.

 

Avec MAP