Le gouvernement gabonais et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ont signé mercredi à Libreville, un accord de coopération pour la mise en œuvre d’un projet de "Gestion durable de la faune sauvage pour l’amélioration des conditions de vie des populations locales".

Signé par le ministre gabonais des Eaux et Forêts, en charge de l’Environnement et du développement durable, Jacques Denis Tsanga et le Coordonnateur du bureau sous-régional de la FAO, Hélder Muteia, cet accord d'un montant de 3,5 millions de dollars s’inscrit dans le cadre du programme global "Gestion Durable de la Faune" qui concerne en Afrique centrale, le Gabon, la République Démocratique du Congo et la République du Congo.

Ce programme présente le double objectif de conserver la faune sauvage, les écosystèmes et les services qu’ils rendent, tout en améliorant les conditions de vie et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations qui dépendent de ces ressources pour leur bien-être.

Il vise plus spécifiquement à expérimenter une exploitation légale et durable des populations d’espèces animales résilientes à la chasse par les populations rurales et autochtones, tout en augmentant ou en diversifiant les apports en protéines provenant de sources alternatives.

Au Gabon, le projet sera mis en œuvre par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le Développement (CIRAD), sous la supervision de la FAO.