La récolte de thé au Kenya a cumulé un volume de 230.000 tonnes à fin juin 2018 contre 200.000 tonnes un an plus tôt à la même période, soit une hausse de 15%, relève-t-on dans les chiffres publiés par le directoire du thé, régulateur de la filière.

Cette performance est à mettre à l'actif des conditions météorologiques clémentes marquées par une longue saison pluvieuse dans la majeure partie des zones de production, selon le régulateur qui souligne qu'environ 28.000 tonnes de feuille ont transité par les enchères de Mombasa durant cette période, une amélioration de près de 22% par rapport au stock de 2017 (23.000 tonnes).

La hausse de la récolte n'a toutefois pas été profitable dans la mesure où la moyenne semestrielle est tombée à 276 shillings kényans par kilogramme (1 dollar=96 shillings) alors qu’elle s’affichait à 300 shillings en 2017 pour la même quantité.

L'or vert, l'autre nom du thé, fait vivre plus de quatre millions de Kényans, soit plus de 8% de la population. Le secteur qui se développe sur plus de 150.000 hectares est devenu central dans l'économie de ce pays d'Afrique de l'Est, propulsé premier exportateur mondial et troisième producteur de la petite feuille verte cueillie à la main, derrière la Chine et l'Inde. Le Pakistan, l'Egypte et la Grande-Bretagne sont ses principaux clients.

 

Avec MAP