Le président kényan, Uhuru Kenyatta a souligné que son pays, cible de plusieurs attaques perpétrées notamment dans le comté de Lamu (est), proche de la frontière somalienne, mènera "une lutte sans relâche" contre le terrorisme.

Dans un message de condoléances envoyé aux familles des cinq soldats tués par l'explosion d'une mine artisanale lors du dernier attentat, perpétré mercredi, dans le comté de Lamu, le président Kenyatta a appelé à l'Union pour lutter conjointement contre le terrorisme qui endeuille plusieurs familles dans le pays.

"Je profite de cette occasion pour déclarer de façon catégorique que nous ne cesserons jamais de protéger le peuple kényan et les frontières de notre pays. Mon gouvernement mènera une lutte sans relâche contre le terrorisme," a écrit le chef de l'Etat dans son message, relayé vendredi par les médias Kényans.

"Des soldats opérant dans le comté de Lamu, qui effectuaient une mission humanitaire civile de distribution d'eau aux habitants de la zone, ont touché un engin explosif improvisé", a vait indiqué l'armée dans un communiqué, précisant que 5 soldats ont "succombé à leurs blessures" tandis que 10 autres "reçoivent des soins médicaux".

L'incident s'est déroulé sur une piste à quelques kilomètres de la frontière somalienne, entre les villages côtiers de Kiunga et Sankuri.

L'utilisation d'engins artisanaux contre les patrouilles de police et de l'armée dans les régions frontalières du nord et de l'est kényan, près de la Somalie, est relativement courante. Le dernier attentat en date remonte au 8 août où 5 soldats kényans ont été également tués. Les islamistes somaliens shebab ont par le passé revendiqué la plupart des attaques de ce type qui ont tué des dizaines de policiers et soldats kényans.

Affiliés à Al-Qaïda, les shebab ont juré la perte du gouvernement fédéral somalien, soutenu par la communauté internationale et les 20.000 hommes de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), à laquelle participe le Kenya.