L’opposition zimbabwéenne conduite par le Mouvement pour un changement démocratique (MDC) a appelé le gouvernement à engager un dialogue national sur la crise économique qui affecte le pays.

Au moment où le pays se dirige vers des «protestations pacifiques», le dialogue est toujours possible avec le gouvernement pour éviter une aggravation de la crise, a dit Nelson Chamisa, leader du MDC.

Ce dialogue reste un exercice nécessaire pour trouver les moyens de sortir de l’actuelle crise, a dit ce jeune politicien qui avait perdu, il y a deux mois, les élections présidentielles par une marge de 6 pc face au président Emmerson Mnangagwa, chef de la Zanu-PF, au pouvoir.

Le Zimbabwe, qui a tourné en novembre 2017 la page de longues décennies de règne de l’ancien président Robert Mugabe, est embourbé dans une crise économique caractérisée par une hyperinflation, une pénurie de liquidités et un chômage prépondérant.

«Nous sommes une nation blessée et divisée», a lancé le chef de l’opposition, soulignant que le Zimbabwe a besoin de réformes profondes et globales pour panser les blessures du passé.

Un programme de redressement économique urgent est également nécessaire pour remettre le pays sur les rails, a poursuivi Chamisa, mettant l’accent sur la nécessité de gagner la confiance de la communauté internationale qui doit, a-t-il dit, aider le Zimbabwe à sortir de sa crise multidimensionnelle.

Cette crise promet de s’aggraver suite à l’éclatement de l’épidémie de choléra qui s’est déclarée dans le pays. Selon un bilan officiel rendu public dimanche par le ministère de la Santé, l’épidémie a fait 28 morts.

 

Avec MAP