La Conférence intergouvernementale pour l’adoption du Pacte mondial pour des migrations sures, ordonnées et régulières, a clôturé, mardi à Marrakech, deux journées d'intenses travaux, marqués par l’adoption formelle du Pacte mondial pour des migrations sures, ordonnées et régulières.

La conférence intergouvernementale sur la migration a connu la participation d’au moins 150 États membres. Outre des responsables gouvernementaux, plus de 700 partenaires, y compris des représentants de la société civile et des secteurs publics ainsi que des migrants ont pris part aux discussions sur les opportunités de partenariats innovants, les possibilités de coopération et les initiatives transversales avec les gouvernements.

“Si l’adoption est un premier pas, il y a une autre étape majeure que nous devons franchir, celle de la concrétisation des engagements pris dans le cadre du Pacte, à l’échelle nationale, régionale et internationale”, a indiqué le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, lors de la séance de clôture. il a ajouté que l’approfondissement du dialogue et l’échange des expériences nationales et des bonnes pratiques sont indispensables car ils préfigurent ce que doit être la phase opérationnelle de la mise en oeuvre du pacte de Marrakech.

Pour sa part, la représentante spéciale du SG de l’ONU pour les Migrations internationales, Louise Arbour, a fait part de sa reconnaissance envers le Maroc pour l’hospitalité et pour son engagement permanent en faveur de la question importante de la migration. Le Pacte de Marrakech restera une référence pour toutes les initiatives futures relatives à la migration, a-t-elle noté, ajoutant que son adoption vient confirmer les valeurs et les principes de la charte des Nations Unies et du droit international.

Ce Pacte vient également montrer que les spécificités et les préoccupations nationales et régionales peuvent toujours être réconciliées, a souligné Arbour, précisant que c’est la première fois dans l’histoire des Nations Unies que les pays membres parviennent à traiter une question qui a toujours été considérée comme complexe et ce par la conjugaison des efforts de tout le monde.

Mme Espinosa Garcés a invité, dans ce cadre, les pays à partager le contenu de ce Pacte avec leurs sociétés civiles, soulignant que l’appropriation nationale de ce document est le meilleur moyen de son application.

 

Avec MAP