Un énième événement vient nous rappeler que le racisme a la vie dure, surtout dans le sport roi: le football. Kalidou Koulibaly en est la dernière victime (officielle) en date.

Le jeune défenseur sénégalais a été mercredi la cible de plusieurs cris racistes lors du déplacement de son club Napoli à l’Inter Milan. Et comme si cela ne suffisait pas, il a été exclu à la 81eaprès avoir deux cartons jaunes… en une minute. Après un premier carton pour une faute, Koulibaly a écopé immédiatement d’un deuxième pour avoir applaudi l’arbitre de façon ironique.

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Le géant de Naples a réagi à travers un tweet, à la fin du match (défaite de Naples 1-0), s'excusant pour la défaite, mais disant qu'il est fier de la couleur de sa peau, de ses origines, d'être Napolitain, et d'être un Homme. Son entraîneur Carlo Ancelotti l’a aussi défendu en demandant à plusieurs reprises l'interruption du match. Selon lui, les cris incessants pendant le match ont rendu l'international sénégalais très nerveux.

Le cas de Kalidou Koulibaly, qui a déjà subi en 2016 des cris racistes lors d’un match de son club sur la pelouse de la Lazio Rome, n’est que le dernier d’une longue chaîne qui entache le championnat italien de football.