Juste après les élections générales qui se sont déroulées samedi 30 décembre 2018 en République démocratique du Congo (RDC), les autorités ont coupé l’accès internet au moment fatidique de la centralisation des résultats.

L’opposition a tout de suite crié au scandale et a suspecté le système Kabila de fraude. L’argument qui a été avancé par le pouvoir, en place depuis 2001, est qu’il voulait évitait «un soulèvement populaire».

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a confirmé que les résultats provisoires «seront rendus publics au plus tard dimanche 6 janvier».

En attendant, la suspension pour une durée indéterminée de l’accès internet a été annoncée hier, lundi 1er janvier 2019, par un opérateur de téléphonie mobile et un fournisseur d’accès. Même les envois de SMS sont impossibles.

Par ailleurs, les autorités congolaises ont émis des interdictions de reportage à des journalistes. C'est le cas de Florence Morice, reporter de RFI.