Cette année, plus de 1.500 jeunes participent aux élections présidentielles et locales au Nigeria, grâce à une récente loi qui réduit l'âge minimum requis pour être candidat.

L'année 2019 marque un tournant décisif dans l'histoire politique du Nigéria. En effet, les élections générales que s'apprête à vivre le pays le plus peuplé du continent verra la participation de pas moins de 1500 jeunes aspirant à devenir député, sénateur... ou, pourquoi pas, président.

"D’après nos bases de données, plus de 1.500 jeunes sont dans la course électorale", a indiqué Hamza Hawal, membre du mouvement "Not Too Young to Run". Ce mouvement est à l'origine d'un projet de loi, adopté en mai 2018, et qui abaisse l'âge nécessaire pour prétendre aux postes de député, sénateur ou président.

Désormais, un candidat à la magistrature suprême nigériane doit avoir au minimum 35 ans, tandis qu'un nouveau trentenaire (à partir de 30 ans) peut devenir gouverneur. Quant aux postes de députés ou de sénateurs, ils sont accessibles dès 25 ans.

Ces jeunes, qui ont fait des études supérieures mais sont issus du milieu rural, disposent pour la plupart de moins de moyens financiers que leurs rivaux des partis traditionnels pour battre campagne. Mais ils peuvent compter sur une émission qui leur offre, chaque dimanche soir depuis le 6 janvier, une tribune pour exposer leurs programmes.