Au moins sept soldats nigériens ont été tués, vendredi, au cours d'une violente attaque de leur position par des combattants du groupe terroriste nigérian Boko Haram à Chétima Wangou, dans le sud-est du pays, proche du Nigeria, a annoncé samedi le gouvernement.

"Côté amis: sept morts et six blessés par balle. Côté ennemi: plusieurs morts et de nombreux blessés emportés par les assaillants", a indiqué le ministère nigérien de l'Intérieur dans un communiqué.

L'attaque a été perpétrée "le vendredi 15 février, aux environs de 18H00 locales (17H00 GMT)", par "des éléments lourdement armés de Boko Haram à bord de véhicules, dont un engin blindé" et a visé "la position de la Garde nationale de Chétima Wangou", a précisé la même source.

Suite à cette attaque, l'armée nigérienne a lancé "des opérations de ratissage" dans la zone "pour rattraper et neutraliser l'ennemi", selon le communiqué.

Chétima Wangou est un petit village dans la commune de Chétimari, à 25 km au sud-ouest de la ville de Diffa (capitale régionale).

Après plusieurs mois d'accalmie, les attaques de Boko Haram ont repris dans la région. Le 2 février, six personnes ont été tuées par les djihadistes nigérians à Bagué Djaradi, près du Lac Tchad.

En novembre 2018, les présidents des quatre Etats riverains du Lac Tchad: Nigeria, Niger, Tchad et Cameroun, avaient sollicité "le soutien" de la communauté internationale contre Boko Haram.

 

Avec MAP