Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a annulé l'installations des nouveaux sénateurs, suite à des accusation de corruption de certains élus.

Le chef d'Etat congolais Félix Tshisekedi a eu lundi 18 mars à Kinshasa une réunion avec plusieurs responsables d'institutions de la république, dont notamment le président du Sénat, le Premier ministre, le président de la Cour constitutionnelle, et le président du CNSA (Conseil National de Suivi de l'Accord). A l’issue de cette réunion interinstitutionnelle, qui a également vu la participation du président et du vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Tshisekdi a décidé la suspension de l’installation des sénateurs, ainsi que le "report sine die" des élections des gouverneur de provinces.

Le président congolais a également a ordonné l’ouverture d’une enquête sur les « présumés corrupteurs et corrompus » afin de les traduire devant la justice et leur infligé les sanctions nécessaires. Ces décisions font en effet suite aux nombreux soupçons et allégations de corruption qui ont émaillée les élections sénatoriales en RDC, largement remportées par le Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ex-président Joseph Kabila.