Un financement de plus de 460 milliards de francs guinéens (50 millions de dollars) a été accordé par la Banque mondiale (BM) à la Guinée pour soutenir le système éducatif du pays.

Ce financement a été annoncée jeudi par le représentant de la BM en Guinée, Rachid B. Radji, au cours d'une rencontre avec les responsables en charge de l'éducation et les acteurs intervenants dans le domaine, rapportent samedi des médias locaux.

Intitulé "Projet de résultats pour le préscolaire et la qualification de l'enseignement fondamental en Guinée", ce projet prend en compte tous les paramètres pouvant permettre de qualifier l'enseignement scolaire et d'améliorer les niveaux de compréhension de tous les intervenants sur toute la chaîne.

Par ailleurs, le projet permettra de corriger les faiblesses et les contreperformances à l'intérieur du système éducatif guinéen, en favorisant l'accès de tous à une éducation de qualité.

Les trois composantes du projet sont "l'amélioration de l'accès au préscolaire", "l'amélioration du préscolaire de l'enseignement fondamental" et "le renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la faisabilité du projet".

Selon les récentes statistiques, 30% des enfants guinéens âgés de moins de 10 ans ne bénéficient pas encore de leur droit à l'éducation de base. De même, l'autre difficulté : en Guinée, il existe une disparité relative à l'offre scolaire entre les différentes régions du pays et entre les zones rurales et urbaines.

A Conakry, la capitale guinéenne, l'offre scolaire est estimée à 46%, contre 15% à Kindia (150 km à l'est de Conakry) et 14% pour la région de N'Zérékoré, située à plus de 1.000 km au sud-ouest de Conakry.

Toutes les autres régions du pays se partagent les 25% de l'offre scolaire, alors que l'autre disparité signalée concerne les zones d'implantations des établissements scolaires sur le territoire national.

 

Avec MAP