Promise par l’homme fort du moment, l’élection présidentielle algérienne n’aura probablement pas lieu le 4 juillet prochain, selon le site d'information Maghreb Confidentiel. La démission du président du Conseil constitutionnel Tayeb Belaïz le 16 avril, reporte à une échéance non connue le scrutin. Il faut trouver un remplaçant à la tête de cette institution qui à la charge, entre autres, d’étudier et valider les candidatures. Pour Ahmed Gaïd Salah, qui chapeaute la période transitoire, c’est le blocage surtout que des maires ont refusé de participer au processus électoral, étant donné la contestation dont fait l’objet celui qui, en principe, doit veiller à son déroulement, le ministre de l’Intérieur. En attendant le général Gaïd Salah, essaie de gagner du temps, sous la pression des manifestants qui réclament le départ de tous les responsables du régime Bouteflika, dont le général lui-même que les Algériens accusent d'avoir "vendu le match". D’où le changement observé dans son traitement des manifestations. Il l’a fait le 12 avril, avec tout l’équipement anti-émeute habituel, espérant ainsi donner à réfléchir aux Algériens qui seraient tentés de sortir le 19 avril.