Les Bureaux du procureur général de la République d’Angola et de la Namibie envisagent de renforcer les relations de coopération en matière pénale afin de protéger les citoyens des deux pays.

Le souhait a été exprimé mercredi par les parties lors d’une réunion entre les procureurs généraux de l’Angola et de la Namibie, respectivement Helder Pitra Groz et Olivia Imalwa, tenue à Ondjiva, province angolaise de Cunene.

Au cours de la rencontre, les parties ont abordé des aspects de la criminalité transnationale et tracer des stratégies pour renforcer la lutte contre les crimes de traite des êtres humains, de violence domestique et d’exploitation des enfants.

A l’occasion, le procureur général de la République d’Angola, Hélder Pitra Gróz, a souligné que la coopération entre les deux pays avait toujours été très étroite, indépendamment de l’existence ou non de protocoles au sein du système judiciaire, rapporte Faapa.

Il a indiqué que la réunion avait permis de donner un nouvel élan à la coopération judiciaire en renforçant les instruments juridiques visant à garantir les droits et les libertés des citoyens.

Pour sa part, la procureure générale namibienne, Olivia Imalwa, a estimé que la consolidation de la coopération en matière pénale transnationale était importante, car, ce dernier temps, les côtés enregistre des foyers (non quantifiés) de délits des communautés angolaises en Namibie et inversement.

Elle a expliqué qu’à ce moment, la coopération entre les deux pays était « très active », en raison des mouvements intenses de citoyens angolais et namibiens à la frontière commune, ce qui fait les deux pays notifient divers crimes.

L’Angola et la Namibie ont des relations diplomatiques, qui se traduisent par l’installation d’ambassades dans leurs capitales respectives et la création de consulats.

Entre les deux Etats, il existe des accords de coopération dans divers domaines, notamment sans visa, ainsi que dans les domaines de la défense et sécurité, de l’industrie, du commerce, de l’énergie et de l’eau, de la pêche, du tourisme et des transports, conclut Faapa.