L’organisation mondiale de la santé (OMS) a revu à la hausse le risque de propagation du virus apparu en Chine, le qualifiant d'”élevé” à l’international et non plus de “modéré”, tout en admettant avoir fait une “erreur de formulation” dans ses précédents rapports.

L’OMS avait auparavant annoncé que le risque était “très élevé en Chine, élevé au niveau régional et modéré au niveau international”.

L’OMS a rendu publics six rapports de situation depuis le début de la crise. A partir de son troisième, le 23 janvier, elle a établi une évaluation du risque.

Dans son sixième rapport de situation, diffusé dans la nuit de dimanche à lundi, l’OMS a modifié son analyse, assurant que son “évaluation du risque (…) n’a pas changé (…) : très élevé en Chine, élevé au niveau régional et élevé au niveau mondial”.

En revanche, l’OMS ne considère toujours pas que l’épidémie constitue une “urgence de santé publique de portée internationale”.

L’OMS n’a jusqu’ici utilisé ce terme que pour de rares cas d’épidémies requérant une réaction mondiale vigoureuse, dont la grippe porcine H1N1 en 2009, le virus Zika en 2016 et la fièvre Ebola, qui a ravagé une partie de l’Afrique de l’Ouest de 2014 à 2016 et la République démocratique du Congo depuis 2018.

Faisant partie de la famille des coronavirus (comme le Sras), le virus 2019-nCoV provoque des symptômes grippaux chez les personnes contaminées, pouvant aller jusqu’à des syndromes respiratoires sévères. Il a provoqué la mort d’au moins 81 personnes et infecté plus de 2.700 autres en Chine depuis son apparition fin décembre, avant de se répandre jusqu’en Europe et aux Etats-Unis.

MAP