Le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE) ouvriront le premier round des négociations sur leur relation post-Brexit le 2 mars à Bruxelles, a indiqué le négociateur de chef pour l’UE, Michel Barnier.

“Nous sommes prêts”, a affirmé M. Barnier lors d’une conférence de presse, avertissant, toutefois, que les négociations seront “compliquées” et que l’UE “ne conclura pas d’accord à n’importe quel prix”.

Le Conseil de l’UE, qui représente les gouvernements des Etats membres, a formellement adopté mardi le mandat de négociation sur le partenariat post-Brexit avec le Royaume-Uni.

Selon le Conseil, le mandat adopté souligne que le futur partenariat entre Bruxelles et Londres “devrait être soutenu par des engagements solides visant à garantir des conditions de concurrence équitables et loyales”.

Le calendrier des négociations s’annonce, cependant, très serré alors que la période de transition, durant laquelle le Royaume-Uni doit continuer à se conformer aux règles de l’UE et rester membre de l’union douanière et du marché intérieur, devra se terminer le 31 décembre de cette année.

Lors des négociations, les deux parties seront appelées à s’entendre sur plusieurs dossiers épineux. Outre la conclusion d’un accord commercial, l’UE et le Royaume-Uni devront, de même, parvenir à un nouvel accord de pêche, en particulier sur l’accès aux eaux et la répartition des quotas.

Le domaine sécuritaire sera également au cœur des négociations avec comme objectif de permettre à Bruxelles et Londres de maintenir des relations intenses pour assurer une lutte commune contre le terrorisme, la grande criminalité internationale, les cyberattaques, ou encore les campagnes de désinformation.

D’autres questions prioritaires pour les deux futurs partenaires seront au menu des négociations comme la défense, l’éducation, le transport, ainsi que l’énergie.

MAP