HRW refuse de voir, par exemple, les contestataires qui sont réprimés dans les camps de Tindouf et qui le font savoir au risque de leur vie. HRW refuse de voir, par exemple, les contestataires qui sont réprimés dans les camps de Tindouf et qui le font savoir au risque de leur vie.

 

Un nouveau communique a été publié récemment par Human Rights Watch (HRW). Si on en enlève l’entête, on croit lire un communiqué du Polisario.

 

Les autorités marocaines dénoncent la partialité, clairement déclarée par HRW, contre son intégrité territoriale. Elle s’indignent aussi de l’engagement politique que cette ONG placa sous l’étiquette de la défense des droits de l’Homme pour déprécier les avancées en série réalisée par le Royaume en faveur de sa cause nationale.

Un communiqué publié, ce vendre 25 décembre, par la délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH) répond aux allégations tendancieuses véhiculées par HRW dans son dernier communiqué du 18 décembre. L’institution rappelle à l’ONG américaine ses devoirs d’association censée défendre les droits de l’Homme. Le devoir de neutralité qu’elle bafoue en défendant corps et âme des séparatistes hors-la-loi. Le devoir de non-ingérence dans des décisions politiques souveraines de pays souverains dont elle fait peu de cas en épousant la doctrine polisarienne pour attaquer le Maroc.

À la lecture du communiqué de HRW, on ressent dans les mots mensongers utilisés le même dépit que celui exprimé par le Polisario quand les Forces Armées Royales ont pacifiquement débloqué et sécurisé le passage reliant le Royaume à la Mauritanie à Guergarate.

La DIDH lui rappelle que le Maroc n’a dû intervenir qu’après l’échec de toutes les tentatives de ramener les parties adverses à la raison. Même l’appel dans ce sens du secrétaire général de l’ONU n’a eu aucun écho, ni même les préconisations du Conseil de sécurité. Cet organe onusien interdit toute atteinte à la liberté de circulation des biens et des personnes dans cette zone tampon. D’ailleurs, lui rappelle la DIDH, la communauté internationale a unanimement salué l’intervention marocaine ayant permis le rétablissement de la circulation dans un point névralgique reliant l’Europe et l’Afrique depuis des siècles. Et c’est aussi unanimement que la même communauté, l’ONU compris, salue la proposition marocaine d’autonomie. Une proposition que soutiennent les États-Unis depuis 2007, rappelle la DIDH qui décrit la reconnaissance par le pays de l’oncle Sam de la marocanité du Sahara comme l’aboutissement de ce long processus de soutien continu de la part des Américains.

Semblant être aveuglé par ses positions politiques, HRW n’a d’yeux que pour les thèses des séparatistes qu’il fait véhiculer sous prétexte qu’elle défend les droits de l’Homme. Et sous le même prétexte, elle lâche son venin contre le Maroc qu’elle semble considérer son ennemi juré pendant que des enfants sont exploitées par les séparatistes à des fins politiques à Tindouf, comme le lui rappelle la DIDH. Cette Délégation coupe court aux erreurs de vision de HRW quant au suivi des droits de l’Homme au Sahara que l’ONG veut le faire confier à la Minurso sous prétexte que des organisations similaires en font de même ailleurs dans le monde. «Le suivi des droits de l’Homme n’est assuré que par 7 organisations onusiennes de paix sur 14, et ce suivi n’est assuré que dans des pays où sont commis des crimes relevant du droit humanitaire international et non du droit international des droits de l’Homme», précise la DIDH. Et de conclure, l’institution rappelle à HRW, au cas où elle ne l’aurait pas vu, que les droits de l’homme sont suivis de près dans les provinces du sud du Royaume par le Conseil national des droits de l’Homme, qui est une institution constitutionnelle indépendante, à travers ses commissions régionales instituées au Sahara marocain et dont le rôle a été encore une fois salué par le Conseil de sécurité dans sa dernière décision 2548 adoptée fin octobre dernier.