Bonne nouvelle pour la francophonie, l’Afrique de l’Ouest et bien sûr…la France.

Les performances économiques les plus réjouissantes d’Afrique sont le fait de l’Afrique subsaharienne francophone (ASF). Dans « perspectives économiques mondiales de la Banque Mondiale, publiées en janvier 2021, on trouve que ce groupe de pays a pu contenir les effets de la pandémie et limiter la baisse de croissance à -2,1% contre -4,3% pour le reste de l’Afrique subsaharienne.

Un point positif, mais qui n’est pas dû au hasard. L’Afrique subsaharienne francophone a réalisé les meilleures scores économiques pour la septième année consécutive et la huitième en neuf ans. Pour la période 2012-2019, elle a réalisé une croissance globale annuelle de 4,2 %. A la même période, la croissance dans le reste de l’Afrique subsaharienne n’a pas dépassé 2,8 %.

Et cerise sur le gâteau, le FMI nous informe que cette partie de l’Afrique maîtrise mieux son endettement. Ici le rapport de la dette publique au PIB a certes augmenté de 4,1%, mais c’est moitié moins que ce qui est arrivé au reste du continent qui affiche 8,3%.

Et pour 2021? Là aussi, on est optimiste, l’ASF est donnée gagnante dans la course au dynamisme économique et à la maîtrise de l’endettement.

Voilà donc de quoi tordre le cou à la croyance largement diffusée dans le continent et qui veut que l’Afrique francophone soit moins développée et même plus arriérée et pauvre que la partie anglophone. Les pays les plus pauvres se trouvent en Afrique de l’Est.

Bel argument pour le président français Emmanuel Macron. Il le reprendra certainement lors de ses rencontres France-Afrique.

Hakim Arif.