Toute l’Espagne n’est pas contre le Maroc, c’est évident, et les Marocains le savent bien. Il s’agit de politique et en politique il y a les amis et les ennemis. C’est de bonne guerre.

Pour Pablo Casado le président du parti populaire espagnol (PP), le président du gouvernement Pedro Sanchez (socialiste), doit renforcer les relations avec le Maroc pour résoudre la crise, afin de ne pas compromettre la coopération dans les domaines se rapportant à la lutte contre le terrorisme, le narcotrafic et l’immigration.

La crise qui a éclaté avec l’entrée en Espagne du chef du Polisario sous fausse identité a créé une très forte tension entre le Maroc et l’Espagne. L’appel de Pablo Casado s’ajoute à ceux d’autres responsables avant lui.

Invité à une émission télé, le 25 mai dernier, l’ancien ministre des Affaires étrangères José Manuel Garcia Margallo a soutenu que l’Espagne « doit reconsidérer sa position sur le Sahara dans le nouveau contexte géopolitiques après la décision des Etats-Unis ».

Tout porte à croire que le gouvernement espagnol tend vers l'apaisement. Si au début, la comparution de Brahim Ghali alias Ben Battouch devant la juge n'était pas une option pour Madrid, aujourd'hui, elle a bien eu lieu.

Hakim Arif