Avant le retour du Maroc à l’Union africaine, l’Afrique du Sud et l’Algérie pouvaient faire tout ce qu’elles voulaient dans les instances de l’Organisation. Mais çà c’était avant. La récréation est terminée.

Le Parlement panafricain tourne comme tout ce qui est...africain, dans le vide. Mais aussi dans la bagarre. L’élection de ses instances a donné lieu à des scènes de marché rural où des coups de pieds ont été distribués à gauche et à droite. C’était la manière des député de débattre de la question de la rotation entre régions.

Réaction du greffier: "Il n'y aura pas d'élection dans ce climat. Je suspends la séance pour vous laisser le temps de vous calmer et quand tout sera rentré dans l'ordre, nous reviendrons, et procéderons au vote. La séance est suspendue ! » .

Scène 1. Une députée sud-africaine a kidnappé l’urne. Empêchée par une collègue marocaine.

Scène 2. Des députés se sont aperçus que dans la délégation algérienne, il y avait un resquilleur, un ancien député algérien, du nom de Djamel Bouras, qui n’a plus la qualité pour faire partie du Parlement panafricain, puisque l’assemblée nationale algérienne a été dissoute par le président Tebboun. Il a été chassé de la séance plénière, poursuivi jusqu’à la porte.

Hakim Arif